Partir pour voyager autrement 2017

partir_2017

Pour voyager autrement,
propositions de camps et de voyages d’ouverture missionnaire

Le SNMUE publie chaque année au mois de janvier une brochure « Partir » qui comporte des propositions de vacances alternatives et de voyages missionnaires pour jeunes de 18 à 35 ans. Durant les vacances de l’été 2017. C’est une sélection, sans prétention d’exhaustivité. La brochure se consulte sur divers sites internet (dont celui du SNMUE) et existe aussi sous forme de brochure papier. On trouvera ici le lien vers ce catalogue. Et l’éditorial signé d’Antoine Sondag, directeur du SNMUE.

 

Partir 2017

 

Partir

Partir, c’est le titre de cette brochure. Celle-ci donne des indications pour partir, faire un voyage au loin, un voyage alternatif, un séjour missionnaire…

Pour partir, il faut de l’argent. C’est évident. Mais il y a des conditions au départ qui sont encore plus difficiles à réunir que l’argent.

Partir, c’est quitter son chez-soi, son lieu, sa zone de confort, ses habitudes…

Le dictionnaire nous dit que partir, c’est prendre le départ, mais de quoi ? Partir, c’est commencer un mouvement, il faut donc accepter de se mettre en mouvement, mais pour aller où ? Partir, c’est quitter un lieu, un milieu, un groupe… je pense à ce voyageur qui descend avec moi de l’avion à Surabaya, remet son portable en mode de fonctionnement normal et interroge fièrement : « devine où je suis ? ». La première chose à faire à Surabaya est de parler à un proche resté à Paris !

Le dictionnaire dit encore que partir, c’est se lancer dans une action, se mettre à fonctionner, à démarrer. Le dictionnaire ne dit pas pour quoi ou pour qui il faut fonctionner. Se lancer dans une action, mais ne dit pas quelle action. En tout cas, partir, c’est agir, ce n’est pas subir.

Le dictionnaire nous dit aussi que partir c’est disparaitre, s’effacer, se défaire, se détacher : la tache d’encre partira au lavage… De quoi faut-il se défaire pour pouvoir partir ? Les statistiques du tourisme nous apprennent que les touristes consomment autant d’eau sur place que dans leur pays d’origine, et n’accordent pas du tout leur consommation d’eau aux standards du pays d’accueil. Même si celui-ci manque dramatiquement d’eau. Le touriste ne change pas ses habitudes. Est-il parti, ce touriste ? Partir est difficile.

Le dictionnaire nous dit que partir, c’est aussi mourir : cela fait des années que mon père est parti. Partir, petits départs, métaphores du grand départ.

Lecteur de cette brochure, je vous souhaite durant l’été 2017 de partir.

 

Antoine Sondag
Janvier 2017